abreuvé, ée
part. passé. (a-breu-vé, vée)
- Au propre et au figuré. Troupeaux abreuvés. On renvoya les convives bien abreuvés. Terres abreuvées. L'Égypte abreuvée par les débordements du Nil. Une plante abreuvée par une eau abondante. Plaie abreuvée d'une humeur malsaine. Abreuvé d'amertume.
Me nourrissant de fiel, de larmes abreuvée
. [Racine, Phèdre]Sa langue abreuvée de fiel et de vinaigre
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]Et le jour me retrouve abreuvé de mes larmes
. [Voltaire, Œdipe]Et j'ai sur ces chemins de carnage abreuvés....
[Voltaire, La méroppe française]
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Il se dit aussi de la lumière. À cet instant, les objets sont comme abreuvés de lumière
. [Diderot, Oeuv. compl. 1821, t. IX, p. 463]
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